Un livre d’autographes du XVIIe siècle d’un diplomate bavarois et marchand d’art qui comprenait des mentions de personnalités de l’époque s’est vendu pour 2,5 millions de livres sterling.
Philipp Hainhofer est devenu le chasseur d’autographes le plus distingué de son âge après avoir créé l’album de 208 pages alors que la guerre de trente ans faisait rage en Europe centrale.
Il a recueilli les signatures de toute une série de diplomates et de membres de la royauté, dont Cosme de Médicis, des archiducs d’Autriche, une reine Stuart et le Saint Empereur romain Rodolphe II.
Le livre d’autographes de Philipp Hainhofer comprenait diverses mentions de personnalités de l’époque et les inscriptions étaient souvent accompagnées de portraits miniatures, de représentations de batailles navales, de courts poèmes et même de griffonnages d’animaux.
Hainhofer a recueilli les signatures de toute une série de diplomates et de membres de la royauté, dont Cosme de Médicis, des archiducs d’Autriche, une reine Stuart et le Saint Empereur romain Rodolphe II
Le livre (photo) a disparu pendant près de 300 ans et a été acquis par plusieurs collectionneurs privés avant d’être finalement mis en vente à la maison de ventes Sotheby’s.
Philipp Hainhofer (photo) est devenu le chasseur d’autographes le plus distingué de son âge après avoir créé l’album de 208 pages
L’Album Amicorum (livre d’amis) de Hainhofer, qui se situait entre un catalogue d’art et des archives historiques de conflit géopolitique, a agi comme un LinkedIn du 17e siècle.
Il comprenait diverses mentions de personnalités de l’époque et de la les inscriptions étaient souvent accompagnées de portraits miniatures.
Les pages étaient remplies de représentations de batailles navales, de courts poèmes et même de griffonnages d’animaux.
Il a ensuite été embelli par les principaux peintres de la période suivant la mort de Hainhofer en 1647.
Le livre a disparu pendant près de 300 ans et a été acquis par plusieurs collectionneurs privés avant d’être finalement mis en vente à la maison de ventes Sotheby’s.
La bibliothèque Herzog August de Wolfenbütte, en Allemagne, a acheté le livre pour 2,5 millions de livres sterling (2,8 millions d’euros).
Hainhofer est né en 1578 dans une dynastie protestante à Augsbourg, en Allemagne.
Son père, Melchior, a été anobli par l’empereur Rodolphe II mais la famille n’appartenait pas au patriciat d’Augsbourg.
Hainhofer a commencé à collecter des signatures et des armoiries à seulement 15 ans dans le but de créer « un mémorial des faveurs accordées, un dépôt d’amitié éternelle, un rafraîchissement après les soucis et les peines de cette vie », selon Peter Buschel, directeur de la bibliothèque Herzog August.
Il part étudier à Padoue, Cologne et Sienne avant de revenir prendre sa place dans l’entreprise textile familiale.
En 1605, Hainhofer était devenu une figure éminente de la communauté et fut élu au Grand Conseil de la ville.
L’album de Hainhofer a ensuite été embelli plus tard par les principaux peintres de la période après sa mort en 1647 (armoiries illustrées)
Hainhofer a créé le livre (photo) comme « un mémorial des faveurs accordées, un dépositaire d’une amitié éternelle, un rafraîchissement après les soucis et les peines de cette vie »
La bibliothèque Herzog August à Wolfenbütte, en Allemagne, a récemment acheté le livre (illustrations florales illustrées) pour 2,5 millions de livres sterling (2,8 millions d’euros)
Son commerce de soie italienne, ainsi que d’objets de vertu et d’articles de luxe, le met plus tard en contact avec des princes allemands. et s’est rapidement retrouvé à travailler comme une sorte d’ambassadeur indépendant alors qu’il transportait des renseignements, des œuvres d’art et des messages codés pendant les conflits en cours de la journée.
Il succède à son oncle, Hieronymus Hörmann, comme correspondant du roi de France Henri IV en 1607.
Mais est rapidement devenu un agent politique pour d’autres dirigeants éminents, y compris le duc de Poméranie-Stettin et le duc de Brunswick-Lüneburg.
Hainhofer, qui a travaillé comme une sorte d’ambassadeur indépendant, a commencé à collecter des signatures et des armoiries (photo) à seulement 15 ans
L’Album Amicorum de Hainhofer (extrait en photo) était quelque chose entre un catalogue d’art et des archives historiques de conflit géopolitique
Hainhofer, qui avait une connaissance approfondie des langues et une éducation humaniste approfondie, entreprenait aussi souvent des missions diplomatiques pour ses clients en les représentant lors de cérémonies.
Mais sa fortune a empiré en 1618 alors que la guerre entre catholiques et protestants a désintégré une grande partie du monde germanophone.
Hainhofer a passé ses dernières années à faire des courses pour le roi de Suède Gustavus Adolphus avant de mourir d’un accident vasculaire cérébral dans une pauvreté relative.
August 28, 2020 at 02:41PM
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